Kovalam-Pondicherry
Namaste les amis,
Pour 6000 roupies (100 Euros), je suis rentré de Delhi à Varkala, 3000 bornes, avec une escale à Bangalore. L'avion en Inde est en effet bien moins cher que le train en France, et tu as bouffe et boisson à volonté for free (Si tu ne choisis pas une compagnie de merde comme "Go Air" ou ils te vendent même un verre de flotte). Moins d'une heure de taxi après l'atterrissage, je suis chez moi. Alan, mon colocataire est arrivé il y a 1 mois 1/2, il n'a pas supporté de rester plus longtemps à Bournemouth-UK.
Tous mes amis m'attendaient, tout le monde s'inquiétait de ne pas me voir revenir. C'est ok, i'm here, et que la fête commence.
Pour 6000 roupies (100 Euros), je suis rentré de Delhi à Varkala, 3000 bornes, avec une escale à Bangalore. L'avion en Inde est en effet bien moins cher que le train en France, et tu as bouffe et boisson à volonté for free (Si tu ne choisis pas une compagnie de merde comme "Go Air" ou ils te vendent même un verre de flotte). Moins d'une heure de taxi après l'atterrissage, je suis chez moi. Alan, mon colocataire est arrivé il y a 1 mois 1/2, il n'a pas supporté de rester plus longtemps à Bournemouth-UK.
Tous mes amis m'attendaient, tout le monde s'inquiétait de ne pas me voir revenir. C'est ok, i'm here, et que la fête commence.
Salim (Mon proprio) est toujours partant pour faire la fête. Musulman, il picole comme un trou ! Et Alan, c'est l'inverse ; à 60 balais et quelques, lui qui a tant abuse ne prend plus rien du tout, ni drogue, ni alcool, ni tabac. Il se couche avec les poules et se leve vers 5h du mat. Il travaille sa musique, guitare et harmonica et vient d'acheter un ordi dont il a tout à apprendre. On a un modem wifi, c'est nickel pour tous les 2.
La cliff est vide, il n'y a pas de touristes, de nombreux commerces ne sont pas encore ouverts. Tout change et rien ne change. On reconstruit les restaurants environ tous les 2 ans, toujours en plus beau, toujours en plus grand !
La vie à Varkala est bien agréable mais l'envie de bouger me démange. J'ai rencontre Hana sur une plage deserte du nord de Varkala, elle cherchait de l'herbe...
Full Jap Baby, ma fantastique compagne de voyage !
La cliff est vide, il n'y a pas de touristes, de nombreux commerces ne sont pas encore ouverts. Tout change et rien ne change. On reconstruit les restaurants environ tous les 2 ans, toujours en plus beau, toujours en plus grand !
La vie à Varkala est bien agréable mais l'envie de bouger me démange. J'ai rencontre Hana sur une plage deserte du nord de Varkala, elle cherchait de l'herbe...
Full Jap Baby, ma fantastique compagne de voyage ! Hana est iranienne, et l'Iran est une nation musulmane. Comme elle dit : " je suis musulmane mais je ne le suis pas". Tous est interdit aux femmes, sortir découvertes, conduire des 2 roues, parler avec les hommes, fumer, boire etc... elle fait fi de toutes ces barrières et vit dangereusement. Elle est si heureuse d'être en Inde et n'a pas vraiment envie de rentrer... Son visa est de 6 mois et sera difficile à renouveler à cause de ses origines. Elle devrait pouvoir résoudre ce problème, backchish aidant... Tout est possible, ici !
Durant le trajet en train, elle s'est éclatée avec cette petite fille, elles ont ri à gorge déployée.
Elle est capable de parler avec les indiens et on a vraiment l'impression que c'est une conversation normale. Elle ponctue les silences de ses interlocuteurs de "Haaa, Hahah", de hochements de tete etc... Il faut dire que la culture iranienne est beaucoup plus proche de celle de l'Inde que ne l'est la culture européenne.
Nous voila à Kovalam, la station touristique la plus en vogue au Kérala. Les touristes ne sont pas légion pour le moment, c'est calme, juste quelques surfers locaux. Cette station est composée de 2 petites anses séparées par une pointe garnie d'hotels de luxe, pas moins de 100 Euros la nuit. On trouve ailleurs des hotels à tous les prix,ils sont disséminées dans la jungle alentour, le front de mer est occupé par les boutiques et les restaurants.
La station hors-saison. Mais encore une fois, pour trouver du typique, on a suivi un marchand de marijane loin des plages touristiques, dans la jungle (J'ai toujours l'espoir de trouver l'herbe exceptionnelle, incredibly strong'n happy), tout ça pour rentrer bredouille (Qualite insuffisante), mais remplis d'images de la vie locale.
Le principal matériel de production reste le cocotier. Cet arbre est tout à lui tout seul : cloison des huttes si on en tresse les palmes, quand les femmes dépoussierent le coir (L'enveloppe fibreuse sèche et raide enveloppant la noix de coco),le battent avec des massues de bois pour l'assouplir, le filent et le tissent, il devient ficelle ou corde. Le bois sert à faire les piliers des huttes, les coques des pirogues, les chutes et déchets finissent en bois de cuisson. Et merde, j'oubliais le principal, la noix de coco, dont on boit l'eau quand elle est jeune, on mange la pulpe à maturité, on en extrait apres séchage et pressage une excellente huile de cuisson. Si après ca c'est pas un cadeau des dieux pour le pauvre kéralais qui a quelque "Land". Le cocotier, c'est comme une rente à vie ! Il faut juste en avoir beaucoup !
Le soir, fête au Shiva-temple face à la mer, festival et bouffe gratuite... Il n'y avait pratiquement que des femmes qui toutes ensemble me faisaient des sourires. Dans ces cas la je les aime toutes. Ça me fait vraiment vibrer.
Rapide passage à Madurai, le temps de visiter le temple. C'est la seconde fois que je le vois, la sensation est différente : Qu'est-ce que c'est beau ! Plus que lors de ma première visite, je ne connaissais rien à l'Inde !
Il faudrait un article complet pour raconter les salles et lieux de culte, très differents les un des autres. Constamment envahis par les pélerins, une folle ferveur s'y exprime. Si vous y allez, il faut essayer de tout visiter. C'est éblouissant de couleurs et d'originalité.
La police de Pondicheri, ca rappelle la France d'il y a quelque dizaines d'annees, en plus tropical.
Le principal matériel de production reste le cocotier. Cet arbre est tout à lui tout seul : cloison des huttes si on en tresse les palmes, quand les femmes dépoussierent le coir (L'enveloppe fibreuse sèche et raide enveloppant la noix de coco),le battent avec des massues de bois pour l'assouplir, le filent et le tissent, il devient ficelle ou corde. Le bois sert à faire les piliers des huttes, les coques des pirogues, les chutes et déchets finissent en bois de cuisson. Et merde, j'oubliais le principal, la noix de coco, dont on boit l'eau quand elle est jeune, on mange la pulpe à maturité, on en extrait apres séchage et pressage une excellente huile de cuisson. Si après ca c'est pas un cadeau des dieux pour le pauvre kéralais qui a quelque "Land". Le cocotier, c'est comme une rente à vie ! Il faut juste en avoir beaucoup !
La côte kéralaise a subi une telle évolution géologique, les sables se sont amasses dans les mangroves et ont cree cette separation entre l'ocean et les backwaters, ces caneaux et marais d'eau douce qui stimulent la vie locale et permet la culture d'un riz particulier au Kerala, avec de tres gros grains. Et on etait tellement paumes dans ce labyrinthe mi-vegetal, mi-aquatique qu'il a fallu rentrer a Kovalam en barque.
Le soir, fête au Shiva-temple face à la mer, festival et bouffe gratuite... Il n'y avait pratiquement que des femmes qui toutes ensemble me faisaient des sourires. Dans ces cas la je les aime toutes. Ça me fait vraiment vibrer.
Rapide passage à Madurai, le temps de visiter le temple. C'est la seconde fois que je le vois, la sensation est différente : Qu'est-ce que c'est beau ! Plus que lors de ma première visite, je ne connaissais rien à l'Inde !
Il faudrait un article complet pour raconter les salles et lieux de culte, très differents les un des autres. Constamment envahis par les pélerins, une folle ferveur s'y exprime. Si vous y allez, il faut essayer de tout visiter. C'est éblouissant de couleurs et d'originalité. Le classique éléphant a qui on donne des roupies et qui vous bénit en vous assenant un coup de trompe sur la tête. Il est super rapide, c'est un vrai pro !
Nous sommes passés à Pondichery, dans l'espoir de voir Monica et Laurent, un couple de francais rencontre au Sri Lanka et peut-être Luce et J Paul à Auroville. Enfer et damnation, le site de laposte.net fait des siennes et toutes leurs coordonnees sont sur mails. Ça a dure 4 jours !!! Vraiment pas sérieux !!! Hana a comparé la partie française de la ville aux beaux quartiers de Téhéran, à l'image qui restait du sha et de la diplomatie française. (Ca m'étonnerai qu'elle aie connu cette période ;-)
La police de Pondicheri, ca rappelle la France d'il y a quelque dizaines d'annees, en plus tropical. 
Les tempos, c'est pas plus cher que le bus, ils désservent en général les quartiers excentrés. On en trouve dans toutes les grandes villes d'Inde ou du Népal. Il ne faut pas hésiter à les empreinter aux bus et train-stations. Les etrangers prennent peu ces droles d'engins et ca fait marrer les indiens
Toujours de bonnes photos a cet endroit.
C'est sans hésitation l'endroit le plus pittoresque de Pondi, le marché que j'ai visité parfois a 6 heures du mat, pendant qu'Hana dormait... C'est aussi une heure magique, quand le soleil se lève et que l'Inde n'est qu'à 50% de pop.
Les taches les plus dures sont réservées aux femmes, un peu transportées comme du bétail, il faut bien le dire. Elles sont nombreuses à s'être rasé le crâne pour offrir leur chevelure a un temple assez proche. Ces cheveux indiens de très bonne qualité sont ensuite revendus aux perruquiers occidentaux qui les traitent et leur donnent la teinte désirée.
Des troupes d'artistes ambulants, des familles devrais-je dire, circulent dans toute l'Inde. Les enfants font souvent le clou du spectacle. Père et mère se partagent la danse et la musique. La bohême...
Niveau propreté, l'Inde a vraiment du boulot à faire. Evidemment, un tri est fait naturellement, entre les vaches qui mangent verdure, épluchures et cartons et les chiffonniers qui récupèrent, avec leur éternel sac synthétique sur l'épaule. Voilà ce que ca donne dans une ville réputée propre comme Pondi... Alors je vous dis pas comment c'est ailleur !!! 
Et Auroville est devenue comme un musée pour le visiteur. Il faut passer par un comptoir pour prendre un billet gratuit, avec circuit à parcourir, on ne s'approche plus du Matrimandir librement, les temps changent, Auroville en recoit les éclaboussures rigoristes et paranoiaques.
C'est tout simplement devenu un endroit touristique de plus pour les indiens. 
On circule en muppet (Mobilette). C'est dans les villages environnants qu'on a fait les meilleures rencontres, partagé le bétel avec les vieilles, le tabac avec les hommes et les bonbons avec les mômes. C'est Hana qui conduit et elle est vraiment dangereuse. La conduite est à droite en Iran comme en France... Et l'Inde, c'est à gauche !!! Mais dans l'existence du voyageur, on prend parfois des risques, si la vie était aussi sécure que la mort, ça se saurait ! Mais on s'est quand même vautrés une fois en roulant dans le sable.
La suite sera sur un autre post, mes amis,
PS : Ouai, là désolé, ça fait un peu reportage de touriste mais quand on voyage a deux, c'est très différent. Et puis j'ai un peu de mal à rerentrer dans mon trip.
Namaste, que la chance soit avec vous !!!